L’économie togolaise est en pleine transformation, fruit de diverses actions gouvernementales. Le pays s’affirme aujourd’hui comme un modèle de résilience et de dynamisme économique en Afrique de l’Ouest. Portée par des réformes structurelles ambitieuses et des décisions stratégiques prises par le chef de l’État Faure Gnassingbé, l’économie du pays enregistre des progrès notables dans tous les secteurs.
Depuis des années, le Togo est engagé dans un vaste chantier de moderniser son économie et de renforcer son attractivité. Ces réformes, inscrites dans le Plan national de développement (PND) puis dans la Feuille de route gouvernementale, s’articulent autour de plusieurs axes.
Ce sont entre autres l’amélioration du climat des affaires, l’un des domaines où le Togo s’est particulièrement distingué ; la réduction des formalités administratives avec la création d’entreprises qui se fait désormais en moins de 24 heures ; la simplification des procédures douanières avec l’implémentation de la plateforme numérique Sydonia World, etc.
Ne peuvent pas être oubliés l’accès facilité au crédit pour les petites et moyennes entreprises (PME), le développement des infrastructures, la promotion des énergies renouvelables et des télécommunications, faisant du pays un des plus grands réformateurs du monde.
La situation économique est bonne
La dernière session ordinaire de l’année 2024 du Conseil national du crédit (CNC) a révélé des avancées salutaires en la matière. Le ministère de l’Économie et des Finances a présenté un état des lieux de la situation économique et financière du pays, mettant également en avant les perspectives pour l’année 2025.
Le Togo avait projeté un taux de croissance économique de 6,6 % pour 2024 après 6,4 % en 2023. Cette prévision du taux a dû être revue à 6,3 % en raison d’une consolidation moins soutenue que prévu dans les secteurs secondaire et tertiaire.
Il est prouvé que le secteur primaire, en revanche, fait preuve de résilience, en dépit des aléas climatiques. En ce qui concerne l’inflation, des progrès fort appréciables sont à noter.
Le taux moyen a baissé à 3,4 % à fin septembre 2024, contre 5,7 % sur la même période l’année passée, et cela grâce à la baisse des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux et à la stabilité des prix des carburants.
S’agissant de la dette publique, elle reste maîtrisée. La dette publique représente 64 % du Produit intérieur brut (PIB) à fin juin 2024, consolidant alors un cadre macroéconomique qui est nettement favorable au développement.
L’économie togolaise est sur une trajectoire ascendante, mais le maintien de cette dynamique nécessitera une gestion prudente de la dette publique ; un renforcement des investissements dans le capital humain, notamment dans l’éducation et la formation professionnelle ; une meilleure inclusion des régions ; la multiplication des services sociaux de base, etc.