L’arrestation du faux policier à Zossimé illustre une fois encore une vérité dérangeante dans notre société. Certains individus redoublent d’ingéniosité non pas pour bâtir, mais pour détruire, non pas pour servir, mais pour nuire. À seulement 22 ans, Assou Akpante Ibrahim s’était inventé une vie, un uniforme, et un pouvoir. Mais derrière cette façade d’autorité se cache une réalité sombre. Celle de vols, de braquages, et de souffrances infligées à des innocents.
Imaginez un instant les dégâts qu’il a causés. Des victimes prises au piège par une confiance naturelle envers l’uniforme, dépouillées de leurs biens, peut-être même traumatisées à vie. Pour elles, chaque rencontre avec un véritable policier ravive des souvenirs douloureux. Combien d’entre elles hésiteront désormais à demander de l’aide par peur d’être encore une fois trompées ?
Ils sont nombreux, comme Assou Akpante Ibrahim, dont on ne connaît pas la véritable activité. Mais dans les soirées, ce sont eux qui font le show. Ils arrivent dans des voitures de luxe, vêtus des dernières tendances, entourés de jeunes femmes fascinées par leur apparente réussite. Ils commandent les bouteilles les plus chères, distribuent les billets comme s’ils en avaient des arbres à leur disposition, et s’affichent fièrement dans des lieux où seuls les privilégiés peuvent se rendre.
Mais derrière ces éclats de lumière se cache une obscurité troublante. D’où viennent ces richesses ? Quel est le prix réel de cette vie de faste ? Pour beaucoup, la réponse est une accumulation de larmes et de douleurs infligées à des innocents. Chaque vol, chaque braquage finance ce théâtre de l’apparence. Les victimes, quant à elles, sont laissées dans l’ombre, dépouillées non seulement de leurs biens, mais souvent aussi de leur confiance en autrui.
Pourtant, ces artifices ont une fin. Le masque finit toujours par tomber, révélant la réalité derrière le décor. Assou Akpante Ibrahim a été arrêté, mais combien d’autres continuent d’évoluer dans les marges, échappant encore à la justice ? Chaque soir, ils jouent un rôle, mais le jour viendra où le rideau se baissera, et ce sera alors le moment de faire face à leurs actes.
AMO KOUGNIGBAN