Santé

Santé : Le Togo marque un pas de plus dans la prise en charge du cancer

Le Togo vient de marquer un pas de plus dans la prise en charge de traitement du cancer. Pour preuve, le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé a procédé le vendredi 15 novembre 2024, au nom du Président de la République Faure Essozimna Gnassingbé, à la pose de la première pierre pour la construction du centre de traitement de cancer à Lomé.

D’une capacité de 1600m², ce centre implanté dans l’enceinte du Camp du 1er BIR (ex Camp FIR) dans la commune Agoè-Nyivé 1, est axé sur la radiothérapie et la médecine nucléaire. Moderne et ouvert au public, il sera doté d’un plateau technique de pointe avec des équipements de dernière génération. Selon les informations, le centre permettra de « renforcer la capacité du réseau d’établissements de santé pour l’amélioration du traitement des patients atteints de cancer ; d’améliorer les infrastructures sanitaires pour la prévention, le diagnostic, le traitement et la réadaptation des patients ».

Le centre de traitement du cancer qui sera construit avec l’appui du partenaire autrichien AME International, permettra également de rendre disponible et accessible les services de santé ainsi que les traitements de qualité aux personnes atteintes de maladies cancéreuses; et de réduire le taux de mortalité liée au cancer au Togo.

Selon le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Prof Tchin Darré, la gestion du cancer prendra, au travers de ce centre, une nouvelle dimension au Togo.

« L’événement qui nous réunit ce jour augure d’un avenir où le cancer ne sera plus synonyme de fatalité. Ce centre restera un présent pour aujourd’hui qui déterminera à jamais l’espoir de demain. Nous sommes convaincus que nous construirons, un Togo plus fort, plus
résilient et prêt à relever les défis de demain en matière de lutte contre le cancer »,
a-t-il indiqué.

D’après des études récentes, au Togo, les cancers les plus fréquents chez la femme sont le cancer du sein (21,2 %) et le cancer du col de l’utérus (16,2 %). Chez l’homme, ce sont la prostate (18,5 %), le lymphome non hodgkinien (13,2 %) et le cancer de l’estomac (10,7 %) qui prédominent.

 

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