Santé

Santé mère-enfant au Togo : des progrès dans l’accompagnement de la femme enceinte

Le président de la République Faure Gnassingbé ne détourne pas le regard de la santé maternelle et infantile. Grâce à l’ambitieux programme d’accompagnement baptisé Wezou (souffle de vie en langue locale), la vie des femmes enceintes et des nouveau-nés est sauvée et la population togolaise se rajeunit davantage.

Lancé en août 2021 par le gouvernement, Wezou a pour but de réduire de manière significative la mortalité maternelle et infantile. Le programme offre continuellement des soins de santé de qualité aux femmes enceintes et à leurs nouveau-nés.

À travers ce cadre d’accompagnement complet, les autorités montrent à la couche de la population concernée que personne ne sera laissé au carreau, comme l’a promis le chef de l’État qui se met au service du bien-être de ses concitoyens.

La barre des 600 000 bénéficiaires déjà passée

Wezou a passé la barre des 600 000 bénéficiaires, a annoncé le ministère de la Santé en mi-octobre 2024. Le programme a en effet dépassé ce chiffre en 3 ans de mise en œuvre.

Le bilan, couvrant exactement la période du 26 août 2021 au 31 août 2024, indique que le nombre total de femmes enceintes enrôlées par le réseau s’élève à 606 009.

S’agissant du nombre total de consultations prénatales réalisées, il est de 600 000 et le nombre total d’accouchements effectués est de 357 758.

Des millions de prestations

Outre les accouchements assistés, ce programme national de soutien aux futures mères a élargi son panier de soins en intégrant des services comme l’échographie obstétrique et les analyses sanguines. C’est justement pour garantir une meilleure prise en charge des femmes enceintes durant toute la période de leur grossesse.

En tout, environ 3,2 millions de prestations ont été effectuées. Cela traduit une hausse du nombre de consultations prénatales et du taux d’accouchements assistés.

Le dispositif épouse le projet d’assurance maladie universelle (Amu) optimisé depuis le début de l’année 2024 par les dirigeants pour qu’aucun Togolais ne manque de soins de santé de qualité et à moindre coût, peu importe là où il/elle se trouve sur le territoire.

Grâce aux réformes du système sanitaire revigoré pour concrétiser le projet d’Amu géré conjointement par l’Inam et la CNSS, la protection sociale est maintenant plus solide et les charges médicales sont encore plus réduites. À la date d’octobre 2024, le pays comptait 800 000 assurés au sein des deux institutions citées.

Un taux d’accessibilité en évolution

Dans le secteur de la santé, les données font état d’un taux d’accessibilité qui est passé de 71 % en 2020 à 90,7 % en 2023. Explication simple, les citoyens arrivent plus aisément à avoir accès aux hôpitaux, à des traitements appropriés et sont bien pris en charge par les agents.

Seulement pour Wezou, 2 milliards de francs CFA ont été dépensés d’août 2021 à décembre 2022 pour couvrir les interventions du programme. Fait appréciable, Wezou prend aussi en charge les mineures enceintes. Au 30 juin 2023, elles étaient 11 071 filles à avoir été enrôlées.

Sans doute, le programme engendre une révolution dans la santé maternelle et infantile au Togo. Indépendamment de leur situation sociale ou géographique, les femmes enceintes bénéficient des soins nécessaires pour mener à bien leur grossesse et donner naissance dans des conditions sécurisées. C’est cela le développement.

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