Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, prend part depuis le début de cette semaine aux Assemblées annuelles du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington. En marche des travaux de ces deux rencontres internationales, Mme Johnson, a participé le jeudi 24 octobre 2024, aux côtés du président du Groupe de la Banque mondiale, Ajay Banga, du ministre en charge du développement et de l’équité genre du Royaume-Unis ainsi que du ministre des finances du Nigeria, à un panel de haut niveau.
Placés sous la thématique « les femmes transforment le monde », les échanges ont permis aux différents intervenants d’explorer les opportunités économiques des femmes et de leurs impacts sur le développement social.
A Washington, l’événement a rassemblé des personnalités indiquées pour discuter de la manière dont l’accès aux services financiers, aux capitaux et à l’Internet haut débit peut contribuer à uniformiser les règles du jeu pour offrir des opportunités économiques aux femmes et accélérer les progrès.
Lors de son intervention, Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale a d’abord remercié le président du Groupe de la Banque mondiale pour le choix de cette thématique en lien avec la vision du Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé qui place la femme au centre des actions de développement.
Bien évidemment sur le sujet, le Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale, a jugé « impossible aujourd’hui » de concevoir des stratégies de développement sans la question du genre. Elle a rendu un vibrant hommage au Président de la République, Faure Essozimna Gnassingbé pour sa détermination à faire de la femme un pilier du développement économique de notre pays avec des cas concrets comme celui des Nana-Benz.
« Il est juste impossible aujourd’hui de concevoir le développement de notre continent sans la gent féminine, parce qu’elle est majoritaire. Au Togo, les femmes représentent près de 52% de la population. En tout cas, le plus convaincu que je connaisse très bien est mon Président de la République, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, qui n’a de cesse de nous le rappeler. C’est pour cela qu’il a décidé de mettre en œuvre toutes les réformes stratégiques pouvant permettre d’atteindre ce résultat », a-t-elle précisé.
Par la suite, Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale a partagé avec l’assistance les progrès réalisés par le Togo, à travers des programmes et des réformes juridiques pertinentes en vue de garantir les droits légaux des femmes.
« Le gouvernement a très tôt compris que la meilleure solution pour éliminer les diverses formes de vulnérabilités est de renforcer l’autonomisation économique des femmes. Vous comprenez donc que le programme Women Business and Law de la Banque mondiale vient pour nous donc comme une belle opportunité pour renforcer davantage les initiatives en la matière », a-t-elle indiqué.
Au Togo, parmi les programmes initiés par le gouvernement figurent en bonne place le Fonds national de la finance inclusive (FNFI), de la mesure d’attribution de 25% des marchés publics aux jeunes et femmes pour garantir l’accès des femmes aux opportunités d’affaires et des efforts pour éliminer les obstacles juridiques et réglementaires à l’emploi et à l’entrepreneuriat des femmes et des jeunes.
Ainsi, en dix ans, selon les informations, le fonds dédié à la finance inclusive, a permis d’octroyer des concours financiers d’un montant total d’ « environ 112,60 milliards FCFA (soit 185,9 millions USD) à près environ 2 millions de bénéficiaires, dont 80% sont des femmes, sur une population de 8 millions d’habitant (soit 25% de la population) ».
A l’occasion, Dr Sandra Ablamba Johnson, ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, Gouverneur du Togo auprès de la Banque mondiale a insisté sur l’esprit entrepreneurial des femmes togolaises avec les célèbres Nana Benz connues de par le monde pour leur dynamisme, leur détermination et leur volonté de réussir.
A ce panel de haut niveau, des personnalités ont fortement apprécié les progrès réalisés par le Togo ainsi que les réformes engagées pour l’autonomisation économique et financière des femmes.
« Perspective inspirante du Togo. Je suis impressionnée par l’intention du président togolais considéré comme champion de l’égalité des sexes au Togo. De très bons projets que l’on peut imiter et j’admire le rôle de Madame Sandra Johnson », a réagi Anuli Aniébo.
En rappel, selon le Rapport « Women, Business and Law 2024 » (Femmes, Entrepreneuriat et Droit) du Groupe de la Banque mondiale, rendu public en mars dernier, le Togo est le premier pays réformateur en Afrique. Selon les statistiques de ce rapport, le Togo a réalisé un progrès exceptionnel avec un score global de 97,5 sur 100, le plus élevé parmi les économies d’Afrique. Le pays a atteint des scores parfaits (100 sur 100) dans presque tous les indicateurs mesurés notamment la mobilité, le lieu de travail, le salaire, le mariage, l’entrepreneuriat, les actifs et la pension.