Au Togo, le gouvernement et une mission de la Banque mondiale ont échangé vendredi 20 septembre 2024 sur le développement du capital humain dans le pays. Les travaux de cette rencontre ont été présidés par le Premier Ministre, Victoire Tomégah-Dogbé, à Lomé.
Au cours de cette rencontre, les deux parties ont saisi l’occasion pour discuter des moyens d’actions pour renforcer l’accompagnement de la Banque mondiale dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la protection sociale et du genre. La mission a félicité le gouvernement togolais pour les différents résultats engrangés grâce aux investissements dans les secteurs sociaux.
« L’indice du capital humain, c’est en fait pour dire que si un enfant nait aujourd’hui, quelle sera sa valeur économique quand il aura 18 ans ? Le Togo a une valeur estimé à 0,43, c’est un peu légèrement au-dessus de la moyenne de l’Afrique qui est 0,40. Ça veut dire que si le pays investi dans le capital humain, il peut plus que doubler son Produit national brut (PNB). Donc c’est dire combien c’est important d’investir dans le capital humain. Et c’est un message que nous avons entendu très clairement du Premier ministre, l’investissement dans le capital humain est une priorité pour ce pays. Nous allons faire des discussions un peu plus approfondies sur l’éducation, la santé et la protection sociale, … mais aussi sur l’énergie et le digital », a déclaré Mme Marie-Chantal Uwanyiligira, Directrice des opérations de la Banque mondiale, pour le Togo, le Bénin, la Côte d’Ivoire et Guinée.
Dans son intervention, Mme le Premier ministre a salué l’accompagnement et la contribution de la Banque mondiale au financement du développement au Togo en général et dans la mise en œuvre de la feuille de route gouvernementale 2020-2025. A l’occasion, elle a exprimé la gratitude du gouvernement à la Banque pour les appuis substantiels à la politique de développement de notre pays. Des ressources qui ont plus que triplé ces dernières années.
Pour Mme le Premier ministre, « …parmi les priorités de la feuille de route gouvernementale, une place prépondérante est accordée aux secteurs sociaux, notamment la santé, l’éducation, la protection sociale. Ceci, dans le but de développer le capital humain, pour la croissance et la création d’emplois. Nous voulons disposer dans notre pays d’une force active qui est capable de se prendre en charge. Nous avons mis en place des mécanismes pour renforcer « l’empowerment » des femmes à travers des programmes de finance inclusive. Nous avons développé depuis une quinzaine d’années des mécanismes de renforcement de l’employabilité des jeunes et de l’entrepreneuriat pour permettre justement aux jeunes de s’auto-employer et de créer des emplois pour d’autres jeunes ».
Par ailleurs, pour les prochaines étapes, il s’agira d’accélérer la mise en œuvre des interventions sectorielles notamment dans la protection sociale et l’autorisation des femmes, de préparer des financements additionnels dans les secteurs de l’éducation et de la santé.
Avec ServCom Primature