Au Togo, depuis le 1er janvier 2024, l’Assurance maladie universelle (AMU) est devenue opérationnelle. Deux mois après son opérationnalisation, les chirurgiens réfléchissent à la meilleure contribution qu’ils peuvent faire, pour la réussite de l’Assurance Maladie Universelle (AMU) qui promeut un accès universel aux soins de santé au Togo. Une préoccupation qui était notamment au cœur de la dernière rencontre de la Société Togolaise de Chirurgie (SOTOCHIR), qui a tenu son troisième congrès la semaine dernière, les 22 et 23 février 2024 à Lomé.
Placé sous le thème « Contribution de la chirurgie à l’accès universel aux soins », ce Congrès a l’occasion pour les participants d’examiner les défis auxquels ils sont confrontés dans leur pratique médicale. L’objectif principal de cette rencontre était de proposer des solutions pour soutenir la mise en œuvre de l‘AMU.
A l’occasion, le Président de la SOTOCHIR, le Professeur Komla Akakpo-Numado, a souligné que l’AMU, actuellement en cours de déploiement, devrait contribuer à résoudre les problèmes de disponibilité de matériel médical et à surmonter d’autres obstacles.
Par ailleurs, le Professeur Komla Akakpo-Numado a également souligné les défis auxquels la profession est confrontée, notamment le manque de chirurgiens, surtout dans les régions éloignées, et la nécessité d’améliorer la formation et l’équipement des services chirurgicaux.
Ainsi, pour relever ces défis, le Président propose cinq actions clés, à savoir la formation continue, la promotion de la spécialisation, l’augmentation du nombre d’enseignants-chercheurs, l’équipement des services et l’amélioration de l’accessibilité aux soins chirurgicaux.