Sauf miracle, le Togo va organiser deux élections dans les prochains mois, précisément au plus tard à la fin du premier trimestre de 2024. Actrice incontournable dans la tenue de ces consultations élections, notamment les régionales et législatives, la Cour Suprême se prépare activement pour se prononcer sur les éventuels contentieux électoraux qui pourraient subvenir. C’est dans ce cadre qu’une rencontre consacrée à la relecture des textes relatifs aux contentieux, réunit depuis lundi 22 janvier les membres de la chambre administrative à Kpalimé (120 km au nord de Lomé).
Les travaux de cette rencontre qui ont pris fin ce jeudi 25 janvier dans la région des Plateaux visent à approfondir les connaissances des participants sur les litiges qui peuvent survenir à l’occasion des élections et harmoniser les points de vue sur l’interprétation du code électoral.
A Kpalimé, il était question pour la Cour Suprême d’apprêter son arsenal juridique approprié et de concevoir un guide de gestion des contentieux.
Pour Akpénè Djidonou, présidente de la chambre administrative de la Cour Suprême, « Toute élection est susceptible de connaître des difficultés organisationnelles pouvant conduire les protagonistes à l’arbitrage du juge ». « En ce qui concerne les régionales qui s’organisent cette année pour la première fois, il n’y a aucun doute que l’on s’attend à des incompréhensions pouvant amener le juge à se prononcer », a fait savoir Mme Djidonou.
Pour rappel, au Togo, la chambre administrative de la Cour Suprême est compétente pour connaître du contentieux et de la proclamation des résultats définitifs des élections locales et régionales, selon les dispositions du code électoral en vigueur.