Le 23 novembre 2023, en Conseil des Ministres, le gouvernement a examiné et adopté le projet de loi de finances pour l’exercice 2024. Dans une situation socioéconomique marquée par l’insécurité et l’inflation dans plusieurs pays (un peu moins au Togo), l’État annonce un budget à forte teneur sociale pour ne laisser personne pour compte.
Dans le budget de 2024, tous les domaines vont être pris en compte pour le bien-être des habitants. Conformément à l’ambition nationale de bâtir un pays émergent et inclusif avec une croissance économique soutenue, les pouvoirs publics ont présenté des plans.
Un budget en hausse
Le budget est un document juridique qui décrit les recettes et les dépenses de l’État du 1er janvier au 31 décembre. Celui de 2023 était fixé à 1 957,9 milliards de francs CFA au début.
Mais le 6 octobre 2023, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité la Loi de finances rectificative 2023, augmentant de « 0,9 % » la somme sus évoquée qui est devenue « 1 975,5 milliards de francs CFA en charges et en ressources ». Une année plus tôt, soit en 2022, le budget était de « 1 875,8 milliards de francs CFA ».
Le cap des 2 000 milliards franchi
Et cela pour la première fois. Le budget de l’État 2024 est projeté à « 2 166,1 milliards de francs CFA en ressources et en charges ». C’est représentatif d’une hausse de « 9,6 % » par rapport aux 1 975,5 milliards de francs CFA de 2023.
Les pouvoirs publics estiment que le budget a « ainsi été multiplié par 10 par rapport à son niveau antérieur de quelques années, avec une priorité constante accordée au financement des secteurs sociaux, à la satisfaction des besoins des populations, et au soutien aux couches vulnérables de la société ».
Les grandes structurations
Le budget 2024 épouse la Feuille de route gouvernementale 2025. Sur le budget, « 48 % des ressources (669,1 milliards) sont dédiés à la promotion de l’inclusion et au développement du capital humain ». Sur le même budget, « 419,3 milliards (30,1 % des ressources) sont alloués à la transformation économique ».
S’agissant du renforcement de l’État, « 304,4 milliards de francs équivalent à 21,9 % des ressources, sont réservés » pour la cause. Le développement social et économique va se retrouver grandement impacté, la lutte contre la pauvreté sera intensifiée, ainsi que les efforts pour offrir à tous et à toutes un accès illimité aux services socio-collectifs.