Selon les informations, au cours du premier semestre 2023, « une hausse significative de 15 % des créations d’entreprises » a été enregistrée par rapport à l’année précédente, passant de « 7 195 à 8 283 ». Parmi ces entreprises, « 6 871 » ont été le fruit d’initiatives de citoyens togolais.
L’année 2022 avait déjà marqué un record avec 13 835 créations d’entreprises, comparativement à 13 770 en 2021. Cette tendance croissante de l’entrepreneuriat local découle des mesures d’incitation et d’accompagnement mises en place par les autorités.
Notamment, les jeunes représentent la frange la plus active dans cette dynamique entrepreneuriale, alignant ainsi leurs ambitions sur celles du gouvernement.
Des initiatives variées
Divers mécanismes ont été instaurés par le gouvernement pour promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes, parmi lesquels le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), le Projet d’appui à l‘employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij-SP) et le Mécanisme incitatif de financement agricole fondé sur le partage de risques (Mifa).
Selon les informations, le Faiej a formé « 5 500 jeunes entrepreneurs en 2022 », contribuant à la création de « 3 500 emplois ». Le Fonds a octroyé « plus de 7,4 milliards de financements à ce jour, finançant ainsi plus de 5 500 projets ». En 2023, un partenariat avec Ecobank a mis à disposition un fonds supplémentaire de 5 milliards de francs CFA pour soutenir les jeunes entrepreneurs.
En ce qui concerne le Paeij-SP, il se concentre sur l’entrepreneuriat dans des chaînes de valeur agricoles, formant « 1 420 jeunes et soutenant 3 178 groupements de petits producteurs. Plus de 17,2 milliards de francs CFA de financements ont été accordés, générant plus de 55 000 emplois directs ».
Autres actions ambitieuses
Le gouvernement facilite également l’entrepreneuriat des jeunes en simplifiant les procédures et en réduisant les coûts liés à la création d’entreprises. Les frais ont été réduits de 90 % depuis 2012, et les procédures sont désormais entièrement dématérialisées.
Depuis 2019, au moins 25 % des marchés publics sont réservés aux jeunes et femmes entrepreneurs togolais, une démarche encourageante envers cette jeunesse entreprenante.