Le Togo court activement derrière l’eau de qualité. C’est celle qui est potable, excellemment traitée et mise sur le marché dans des conditions adéquates. L’objectif est de résorber complètement, d’ici à quelques années, le manque d’eau potable dans les zones rurales, semi-urbaines ou urbaines.
Des projets sont mis en œuvre. Ils permettent de se donner les moyens de contrer les fléaux non désirés et les maladies engendrées par l’insuffisance de la ressource vitale.
C’est une question d’émergence
Le sixième Objectif de développement durable (ODD) est consacré à la thématique de l’eau et l’assainissement. Son intitulé complet est : « Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau ». C’est à cela que le Togo veut s’en tenir. C’est pourquoi la production et la commercialisation des eaux minérales, de sources et des eaux conditionnées sont soumises depuis 2012 à une réglementation.
Une vérification minutieuse
Le ministère de l’Eau est périodiquement en mission d’inspection et de sensibilisation. En septembre 2023, une équipe s’est rendue dans les régions Centrale et Kara pour toucher du doigt les réalités d’une pratique bien contrôlée sur le territoire.
Même dans ces localités rurales, le constat a été que les conditions dans lesquelles les eaux minérales, de sources et des eaux conditionnées sont produites et exploitées, sont optimales, ce qui permet de faciliter l’accès à l’eau potable de bonne qualité.
Le SP-Eau et son rôle majeur
La Société de patrimoine eau potable et assainissement en milieu urbain et semi-urbain (SP-Eau) a été créée afin de réaliser les infrastructures hydrauliques comme des stations de traitement, des forages et les donner ensuite pour exploitation à la TdE.
Son importance est démontrée par sa capacité à rechercher des financements, à gérer les investissements et à assurer la maîtrise d’ouvrage des projets d’infrastructures. Au cours de la dernière décennie, elle a boosté le taux de couverture avec des réalisations d’eau potable.
Taux d’accès
L’ambition est d’atteindre d’ici à 2025, selon le gouvernement, « un taux de couverture de 95 % en milieu rural, 85 % en milieu semi-urbain, 75 % en milieu urbain et 80 % dans le Grand Lomé ». Actuellement, toujours selon le gouvernement, « ces taux sont de 72 % en zone rurale, 54 % en zone semi-urbaine, 70 % en zone urbaine, 71 % dans le Grand Lomé et 67 % à l’échelle nationale ».