Ne dit-on pas qu’une « société n’est vertébrée que par ses coutumes » ? Le Togo est justement attaché aux usages coutumiers et aux valeurs socio-traditionnelles qui représentent aussi des symboles de développement.
Les fêtes traditionnelles demeurent alors des événements annuels de retrouvailles, de convivialité et d’affirmation de l’identité culturelle qui ne sont pas négligées sur le territoire, ni par les gouvernants, encore moins les habitants eux-mêmes.
Après deux ans de suspension à cause des restrictions imposées par la pandémie de la Covid-19, le pays a rouvert la voie à la célébration des fêtes traditionnelles depuis l’année 2022.
Promotion de la culture, une ambition phare
Importante destination touristique dans le Golfe de Guinée, le nombre de visiteurs est toujours en hausse au Togo. 983 969 touristes ont visité le pays en 2021 contre 481 706 en 2020. Les fêtes traditionnelles sont en effet des évènements particuliers qui attirent ces touristes.
Le ministère de la Culture et du Tourisme s’emploie à faire la promotion de ces manifestations culturelles à l’étranger. L’un des derniers actes en date est la Foire internationale du tourisme (Fitur) tenue à Madrid en janvier 2023, au cours de laquelle le Togo a exposé ses multiples attraits touristiques, matériels et immatériels.
Les fêtes traditionnelles unissent les habitants
Le pays abrite au moins 40 groupes ethniques, ce sont autant de fêtes traditionnelles qui ont lieu tous les ans dans les localités. Quelques-unes se sont imposées comme des événements d’envergure et à caractère touristique. C’est l’exemple des Evala (luttes traditionnelles en pays Kabyè), d’Agbogbo-Za (en pays Éwé) ou encore d’Epe-Ekpé (chez les Guins).
Le soutien de l’exécutif se traduit par la présence du chef de l’État, de la cheffe du gouvernement et plusieurs autres personnalités publiques à nombre de ces événements culturels. Preuve de l’engouement que cela suscite.
C’est donc dire que les fêtes traditionnelles contribuent au renforcement de l’harmonie sociale. Ce sont incontestablement des leviers de développement social et économique sur lesquels les pouvoirs publics entendent s’appuyer davantage pour un pays paisible et inclusif.