L’eau est un besoin impérieux qu’aucun gouvernement ne peut et ne doit négliger. Pour le Togo, c’est comme prêcher un converti. Les gouvernants s’engagent dans des projets variés destinés à rendre très disponible la ressource vitale sur le territoire, du nord au sud, de l’est à l’ouest, des zones rurales à celles urbaines.
Le Grand Lomé s’étale sur une superficie de 425,6 km2 et comprend 13 communes. C’est la ville la plus peuplée du Togo, avec une population estimée à 2 362 366 habitants en 2020, soit 24 % de la population nationale. C’est une partie du pays où la démographie est galopante.
Les projets sociaux y croissent aussi
En matière d’eau, le budget de l’État, exercice 2022, a dédié 23 milliards de francs à la chose, 17 milliards en 2021 et 25 milliards de francs CFA en 2023, dans la Loi des finances.
Pour atteindre la couverture universelle d’ici à 2030 et le taux de desserte de 85 % à l’horizon 2025, le pays exécute le Plan national de dotation en eau potable.
Sans oublier le Plan directeur de l’eau pour le Grand Lomé pour mieux répondre à la demande dans la capitale et ses périphéries… Sur la période 2005-2019, 221 mini-adductions ont été réalisées en milieu semi-urbain (Maritime et Plateaux surtout).
De 23, la Société togolaise des eaux (TdE) est passée à 53 agences sur l’étendue du territoire ; le coût du branchement au réseau d’eau potable urbain est passé de 100 000 à 75 000 francs CFA ; et à 25 000 francs en période de Covid-19.
Des taux en évolution
On peut faire cette conclusion face aux données dévoilées en août 2023 par le ministère de l’Eau et de l’Hydraulique villageoise, qui reconnaît un « bond de chiffres impressionnant ».
Il précise que le taux de desserte en eau potable fin 2022 sur le plan national est de 67 %. Dans le Grand Lomé, il est établi à 71 %, et 70 % dans la zone urbaine.
En ce qui concerne les milieux semi urbains, le résultat affiche un taux de desserte de 54 %, puis en zone rurale, les pouvoirs publics parlent de 72 %.
Précédemment, on indiquait que le taux de desserte était de 68 % dans les milieux ruraux et de 58 % dans les zones urbaines. La différence est là.