Le nombre d’étudiantes au Togo est en hausse croissant ces dernières années. Une preuve que la fille ou la femme n’est pas un sexe faible comme certains le pensent. C’est un des points majeurs de la politique nationale liée au développement du capital humain. Ce dernier se définit comme l’ensemble des « connaissances et des compétences acquises par les individus tout au long de leur vie et à leur état de santé qui leur permettent de réaliser pleinement leur potentiel en devenant des membres productifs de la société ».
Le Togo dispose deux institutions publiques d’enseignement supérieur. Il s’agit des universités de Lomé (UL) et de Kara (UK). Avec les réformes encourageantes pour la gent féminine, ces dernières années, le nombre d’étudiantes, leurs taux de réussite et d’insertion professionnelle s’accroissent, en se référant aux données.
Chiffres-clés
En 2015, à l’université de Lomé, on dénombrait « 44 525 étudiants dont 12 114 filles, 31 846 garçons et 565 étudiants étrangers ». En ce qui concerne les enseignants permanents, ils étaient au nombre de « 518 dont 71 professeurs titulaires, 102 maîtres de conférence/profs agrégés, 178 maîtres-assistants, 134 assistants, 33 attachés temporaires pour l’enseignement et la recherche ».
Cette année-là, s’agissant de la recherche à l’UL, le nombre de laboratoires, unités et centres de recherche faisait « 45 ». D’après les informations, « il y a eu 65 thèses soutenues, dont une partie par les filles ».
Évolution
Depuis lors, les choses ont encore progressé. Selon les informations officielles, « 96 000 étudiants se sont inscrits dans les universités publiques pour l’année académique 2021-2022. Ce sont exactement 96 451 étudiants : 74 472 pour l’UL et 21 979 pour l’UK ».
Ce chiffre montre une proportion de « 36 % de filles, une donnée intéressante comparée aux années précédentes ». Parmi les actions menées pour donner de l’élan à leur scolarisation, il y a le développement des infrastructures et l’amélioration de l’accueil, la lutte contre les discriminations et les grossesses, l’octroi des bourses et allocations trimestrielles…
Augmenter encore les effectifs
L’ambition de l’université de Kara, au Nord du pays, c’est d’augmenter les effectifs. Elle veut accroitre de « 50 % ses effectifs d’étudiants à l’horizon 2030, sur son nouveau site ». Les travaux de construction de l’infrastructure ont été lancés en avril 2023 par le président à Pya, à 12 km au nord de la ville de Kara.
Le nouveau campus universitaire devrait alors atteindre la barre des 30 000 apprenants. Les dirigeants veulent implanter et faire rayonner un pôle d’enseignement supérieur et de recherche, dans chaque région du pays.