L’une des priorités du chef de l’Etat Faure Essozimna Gnassingbé est d’offrir du travail aux jeunes demandeurs d’emploi. Elle est soigneusement intégrée dans le processus d’industrialisation accéléré par l’inauguration en juin 2021 de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) qui renferme un port sec. Ce dernier contribue à la réduction du chômage au Togo.
Avec une capacité de stockage de 12 500 équivalents vingt pieds (EVP), le port sec d’Adétikopé a été le point de transit en accueil pour « 7 339 conteneurs et 6 364 camions en 2022. Et 6 607 conteneurs et 5 058 camions ont quitté ses installations », selon les informations.
C’est une plateforme intermodale qui a vite fait de prouver son potentiel indispensable à la réalisation de l’ambition chère du pays qui est de devenir un hub logistique de grande importance dans la sous-région.
Les principaux défis à relever
Selon les responsables du port sec d’Adétikopé, sur les deux mois de janvier et février 2023, ils ont traité « 15 000 EVP ». À la reprise des activités de transfert, leur objectif est d’atteindre « les 100 % de transfert des conteneurs en transit pour toutes les lignes maritimes ».
S’agissant du volet social, on compte « 120 employés permanents à la date du 15 août 2023 ». Explicitement, certains d’entre eux sont directement recrutés par la plateforme industrielle d’Adétikopé ou le port sec, et d’autres sont sous contrat via une entreprise de placement qui est chargée de fournir du personnel en fonction des demandes spécifiques.
Ces citoyens qui travaillent sur ce port sec arrivent alors à s’occuper, à donner un sens à leur vie, à augmenter leurs revenus et à subvenir aux besoins essentiels ressentis.
Un développement industriel acté
Aujourd’hui, le Togo est l’un des pays les plus industrialisés de l’Uemoa selon la BAD. L’institution financière conclut que le Togo occupe le quatrième rang. Au niveau continental, le pays figure à la 25ème place.
En se référant à certaines données, il ressort que depuis sa création jusqu’en novembre 2022, la PIA a créé « près de 3 000 emplois directs et indirects » pour les jeunes dans les secteurs de l’industrie textile, la filière soja, l’industrie du bois, etc. À terme, la PIA veut créer « 35 000 emplois ».
Parmi les unités déjà installées sur le site, il y a un centre de formation en couture industrielle, un terminal à conteneurs, un espace de stockage du coton et d’autres matières premières, des logements, une usine d’assemblage des motos électriques et de triporteurs…