La région des Savanes vient d’avoir encore des retombées du projet de Cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (COSO). La preuve, les villages de Djalotougou et Kpalmatongue centre, dans le canton de Timbou (P/Cinkassé), ont procédé à la réception provisoire de leurs bâtiments scolaires, le mardi 22 août 2023. Ces infrastructures sont les fruits de l’accompagnement de l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB).
À Djalotougou, l’ouvrage est composé d’un bâtiment scolaire de trois classes avec deux blocs de latrine de trois cabines chacun. Pour sa part, Kpalmatongue Centre a bénéficié d’un bâtiment scolaire de quatre salles de classes avec un bureau, un magasin, de deux blocs de latrines à trois cabines chacun et un forage photovoltaïque. Les bâtiments seront équipés en mobiliers (tables-bancs).
Financée par la Banque mondiale à travers le projet de Cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (COSO), la réalisation de ces infrastructures illustre la vision du gouvernement de faire des investissements communautaires pour renforcer la résilience et l’inclusion locale.
Selon les informations reçues auprès de l’ANADEB, dans la région des Savanes, « 34 infrastructures composées de 32 forages photovoltaïques et de deux (02) bâtiments scolaires sont déjà réceptionnées et 10 ouvrages en attente de réception provisoire dans le cadre du projet COSO ». Dans les détails, l’Agence a précisé qu’à « la date du 22 août 2023, 111 ouvrages sont en cours de réalisation et sont composés de 56 forages photovoltaïques, 19 bâtiments scolaires, 16 poses de lampadaires, 10 extensions électriques, 1 pédiatrie, 1 pharmacie, 04 magasins de stockage et 04 centres communautaires ». Par ailleurs, elle a rassuré que les « bâtiments seront équipés de mobiliers » et que « leurs marchés viennent d’être attribués ». Aujourd’hui, « 35 cantons sont déjà touchés par le projet sur les 40 prévus ».
Exécuté dans une approche dite de « développement conduit par les communautés (DCC) », le projet COSO assure un accompagnement spécifique aux populations bénéficiaires pour leur auto prise en charge des activités, à savoir notamment, l’évaluation et l’identification des besoins communautaires, leur priorisation et le choix des actions de développement devant permettre de les satisfaire. Cet accompagnement s’étend, pour les actions de développement impliquant la mise en place d’infrastructures de base, des formations à la conduite du processus de passation de marché, et au suivi des travaux et à l’entretien des ouvrages.
Désormais, les communautés identifient, elles-mêmes, et font soumettre leurs priorités à la validation du Comité régional d’approbation (CoRA) ; une instance mise en place par le gouvernement pour apprécier la pertinence des microprojets en rapport avec la carte de pauvreté du pays et les orientations publiques en la matière.