Mise en place depuis 2010 dans le but de réduire la mortalité maternelle, néonatale et infantile, le projet Muskoka a fait l’objet d’un bilan d’étape en janvier 2021, après 10 ans d’existence. Une délégation de parlementaires français a séjourné à Lomé à cet effet, pour constater les progrès en santé materno-infantile réalisés dans le cadre de ce programme implémenté dans des pays francophones.
Au cours de la première séance de travail qui s’est déroulée à la Primature, le Premier Ministre, Victoire Tomégah-Dogbé a confirmé la pertinence du projet. « Nous sommes attachés au Muskoka qui depuis 10 ans a contribué à la baisse de la mortalité materno-infantile ! », a déclaré Victoire Dogbé.
L’initiative soutenue par l’AFD et pilotée au Togo l’OMS, l’UNICEF, l’UNFPA et ONU Femmes, a en effet, selon parties prenantes, permis d’obtenir des « résultats tangibles » depuis sa mise en œuvre en 2010. Il s’agit notamment de la réduction de « 37% » de la mortalité néonatale entre 2010 et 2018 et de « 52% » de la mortalité des moins de 05 ans sur la même période, augmentation de 11% du taux d’accouchement assisté par un personnel qualifié, baisse significative du taux d’abandon en milieu scolaire pour cause de grossesse (de 50 à 20%), etc…
« Nous sommes convaincus de la pertinence de cette initiative et nous soutenons la politique de santé mise en place par le Togo dans ce domaine », a ajouté la cheffe de la délégation.
Pour rappel, le Fonds Français Muskoka a été créé en juin 2010 à la suite du sommet du G8 qui s’est tenu à Muskoka au Canada. Cette initiative traduit l’engagement de la France à soutenir l’amélioration de la santé et du bien-être des femmes, des nouveau-nés, des enfants et des adolescents par le renforcement des systèmes de santé dans neuf pays d’Afrique de l’Ouest et centrale dont le Togo.
Au Togo, le projet Muskoka qui cible les populations des Régions Maritime et des Plateaux, a permis de construire, réhabiliter et équiper 22 formations sanitaires sur le territoire.
