En pays Kabyè, au Nord Togo, les luttes Evala édition 2023 ont commencé le samedi 8 juillet. C’est le chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, entouré des plusieurs personnalités administratives, politiques et traditionnelles, qui a lancé les hostilités, à Kara.
C’est dans une ambiance festive, que les populations du canton de Pya, munies d’instruments de musique traditionnels et parées des atours adaptés à ces rites, ont manifesté leur joie, avant de laisser place dans les arènes aux lutteurs.
En lever de rideau, les coalitions de Lao bas et de Lao-haut se sont affrontées à l’Ecole primaire publique de Kagnalada. Mais au terme des décomptes, les lutteurs de Lao-bas ont pris le dessus sur leurs adversaires de Lao-haut.
La présence du chef de l’État à cette cérémonie marque son attachement à la préservation des richesses culturelles et à la transmission des us et coutumes entre les générations, pour en faire des leviers du développement socio-économique du Togo.
A travers les chants et messages affichés sur les banderoles hissées çà et là, les populations ont salué cet engagement et remercié également le Président de la République pour sa politique de paix, de sécurité et de promotion de la concorde nationale.
Pour le compte de la journée, les phases des préliminaires et éliminatoires ont eu lieu dans les cantons de Sarakawa et Yaka.
Par ailleurs, pendant toute une semaine, toute la région de la Kara va vibrer au rythme des cérémonies initiatiques du jeune garçon en pays kabyè. Ces cérémonies, faut-il le préciser, dont les luttes sont le bouquet final, sanctionnent le passage de l’adolescence à l’âge adulte, l’affirmation de l’identité culturelle et la promotion du vivre ensemble. Ce sont des périodes d’efforts physiques soutenus, de privations pour les jeunes lutteurs, et des moments de partages et de réjouissances pour leurs familles et toute la communauté.
