Le Nord-Togo est confronté depuis plus d’un an déjà à des attaques terroristes. Affectées par le débordement de la crise sécuritaire du Sahel dans la région des Savanes, les populations de cette région, bénéficient à nouveau de l’attention particulière du gouvernement et ses partenaires. Ainsi, le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies y a lancé, il y a quelques jours, la seconde phase de son projet d’assistance alimentaire.
Cette opération mise en œuvre en partenariat avec l’Agence nationale de protection civile (ANPC), grâce à un appui financier de l’Union Européenne à travers son département des actions d’aide humanitaire (ECHO), consiste en des transferts monétaires aux personnes ciblées. Ces transferts monétaires permettront aux populations bénéficiaires se procurer elles-mêmes de la nourriture pour répondre à leurs besoins alimentaires et nutritionnels de base.
Selon les informations, au total, « plus de 30 000 personnes, forcées de fuir villages, biens et moyens de subsistance, bénéficieront de ces appuis, prévus jusqu’au 25 avril prochain ». Cependant, le PAM a précisé que, « les femmes enceintes et/ou allaitantes, les enfants de moins de deux ans, recevront un supplément d’aliment nutritif spécialisé et des conseils nutritionnels adaptés à leurs besoins, en plus des transferts monétaires ».
A en croire les experts du Programme, le débordement de la crise sécuritaire a affecté « près de 60 000 personnes, parmi lesquelles plus de 27 000 personnes du Burkina Faso, en majorité des femmes et des enfants, et plus de 32 000 Togolais contraints au déplacement interne ».