Face aux refus systématique de l’archevêque émérite de Lomé Monseigneur Philippe Fanoko Kpodzro de participer à une élection avec le regroupement qui porte son nom, les partis politiques regroupés au sein de la Dynamique Monseigneur Kpodzro ont décidé de prendre leur responsabilité. Ainsi, la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) change de sigle et de nom et devient « DMP », Dynamique de la majorité du peuple. Ce nouveau regroupement politique a vu le jour ce lundi de Pâques 10 avril 2023 à travers un communiqué de presse publié par la conférence des présidents de l’ex coalition affiliée à la DMK.
En effet, selon les responsables de cette nouvelle structure politique, « la création de la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP) répond à la volonté du patriarche de ne pas aller aux élections avec une coalition qui porte son nom. Elle répond également à la nécessité et à la volonté des membres de la conférence des présidents de se donner les moyens pour s’organiser et mobiliser le peuple en vue de la satisfaction des points de revendications contenues dans la déclaration liminaire de la conférence de presse de la Dynamique Monseigneur Kpodzro du 31 mars dernier afin de créer les conditions favorables à la tenue d’élections législatives inclusives , transparentes et démocratiques », lit- on dans le communiqué portant création de la DMP.
Ce nouveau regroupement politique « s’engage à poursuivre inlassablement le combat pour la libération de tous les prisonniers politiques, le retour des exilés politiques notamment Monseigneur Kpodzro, Dr Agbéyomé Messan Kodjo, Tchikpi Achadam et les autres, et l’obtention des conditions d’inclusivite et de transparence des prochaines élections législatives au Togo », a ajouté le même communiqué.
A l’occasion, la Dynamique pour la majorité du peuple a lancé un appel au peuple « à se mobiliser à ses côtés pour faire des prochaines élections législatives, l’occasion du second round de la révolution électorale commencée le 22fevrier 2020 en matérialisant ainsi l’alternance au sommet de l’État togolais ».